La haine et l’intolérance ont touché
la France au cœur lors de l’attentat contre Charlie Hebdo, des agents de police
et une supérette Hyper Cacher entre le 7 et le 9 janvier de
cette année. Alors que le même
extrémisme pousse aujourd’hui des centaines de milliers de familles sur le
chemin de l’exil, allons-nous leur fermer nos portes ?
Nous refusons de laisser mourir les
victimes de la guerre et nous choisissons de miser sur
l’avenir commun que nous pouvons construire avec elles. Nous voulons faire
rayonner dans le monde la tolérance et l’humanisme européens qui ont conduit
ces familles à se tourner vers nous. Pour cela il n’existe qu’un bon
chemin :
Accueillir et
intégrer les réfugiés de manière organisée et bienveillante.
Nous tenons pour commencer à
rappeler l’article 14 de la convention de Genève de 1951: « Devant la
persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de
l'asile en d'autres pays. ».
Face au drame que ces familles
ont vécu dans leurs foyers puis sur les chemins de l’exil, nous ne pouvons pas
les maintenir des années durant dans une situation précaire et insalubre, nous
ne voulons pas sacrifier l’avenir des enfants qui demandent notre secours. Nous
avons trois outils à mobiliser pour répondre à ce défi : l’éducation,
l’emploi et la mixité sociale. Voici comment nous souhaitons les mettre en œuvre :
1. Rien
n’est possible sans couvrir les besoins vitaux de ces populations, il faut donc
commencer par construire des « villages de réfugiés » préfabriqués
pour les loger dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité[1].
2. La
reprise d’une scolarité par les enfants demande un temps d’adaptation. Chaque
village devra disposer d’une « école » en charge d’enseigner le
Français à tous ses habitants et de préparer les enfants à intégrer notre
système éducatif.
3. Les
adultes arrivent avec des compétences, elles devront être évaluées et
complétées pour que chacun obtienne un certificat lui permettant d’exercer son
métier en France. Tous les réfugiés devront accéder au marché du travail.
4. Le
séjour de chaque famille dans ces villages devra être temporaire. Elles seront
accompagnées pour trouver un logement et un emploi en France, pour que chacune
subvienne à ses besoins et s’intègre à la société française. La diversité des
destinations évitera la formation de ghettos communautaires.
Nous voulons mettre aussi en
avant le travail réalisé par les associations. Ce qu’elles font est
remarquable. Nous appelons aussi l’ensemble des Français à se mobiliser pour
soutenir ces familles qui fuient notre ennemi commun : Daesh.
Nous rappelons que ramener la
paix et la sécurité au moyen orient est indispensable, que l’Europe doit
prendre ses responsabilités face aux guerres qui font rage à ses portes. Cela
ne répondra cependant pas aux besoins immédiats de ceux qui les ont fuies.
Oui, ces mesures nous demandent
un investissement important, mais elles enrichiront notre nation économiquement,
socialement et culturellement. Elles nous donneront la plus belle victoire
possible contre la terreur, celle de la bienveillance, de l’espoir et de la
prospérité.
Démocrates et Citoyens :
Cyrille Isaac-Sibille, Conseiller national Modem du Rhône
Béatrice Doutriaux, Conseillère nationale Modem de l’Isère
Angélique Perinet, Conseillère nationale Modem de Haute Savoie
Pierre Escaich, Conseiller national Modem de l’Allier
Béatrice Doutriaux, Conseillère nationale Modem de l’Isère
Angélique Perinet, Conseillère nationale Modem de Haute Savoie
Pierre Escaich, Conseiller national Modem de l’Allier
Thomas Delpech, Rédacteur pour Démocrates et Citoyens
Jeunes Démocrates :
Jean-Baptiste Legouy, Président des JDEM du Rhône et de la
Métropole de Lyon
Emilie Prost, Secrétaire Fédérale des JDEM du Rhône et de la Métropole de Lyon
Fabien Gelato, rédacteur pour les JDEM du Rhône et de la Métropole de Lyon
Alexandre Barbier, Trésorier des JDEM de la Loire
Patrick Gabet-Rougemont, Président des JDEM de l’Ain
Emilie Prost, Secrétaire Fédérale des JDEM du Rhône et de la Métropole de Lyon
Fabien Gelato, rédacteur pour les JDEM du Rhône et de la Métropole de Lyon
Alexandre Barbier, Trésorier des JDEM de la Loire
Patrick Gabet-Rougemont, Président des JDEM de l’Ain
[1] Chaque
village abriterait au maximum 300 personnes en autogestion partielle (avec des
représentants qui seront le point d’entrée des associations et des
institutions) ; Un village de préfabriqués (dortoirs + réfectoires) coûterait
moins de 1000€ par personne hébergée
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