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jeudi 27 février 2014

Municipales à Lyon : Pourquoi m'engager ?

Pour la première fois, je vais me présenter le 23 mars devant les citoyens pour les élections municipales. Mon nom apparaîtra tout en fin de liste sur le 7e arrondissement. Cela signifie qu'en aucun cas je ne serai élu, à moins que nous obtenions 100% des votes.
Certains sont surpris que j'apporte un soutien sans contrepartie à un candidat qui n'est pas de mon parti. Je veux partager avec vous mon regard sur la politique et sur cette situation et je préciserai pourquoi mon choix se porte sur Gérard Collomb.
Alors pourquoi m'engager dans cette campagne à une place non éligible ?


La vie politique se résume trop souvent à la recherche de postes. Chacun joue des coudes pour obtenir une place au soleil, tout se négocie. Ce fonctionnement fait partie du système démocratique, et il nous est utile. Chaque candidat doit trouver des alliés s'il veut l'emporter, il doit rassembler au-delà de son camp.
Par ailleurs chaque parti a une responsabilité envers les citoyens : les écouter, les représenter et exprimer une position claire. 

J'aime particulièrement la démocratie locale. Je ne me suis pas engagé en politique pour rendre ma vie meilleure,  mais pour améliorer celle de toute la communauté. J'ai envisagé de laisser passer les municipales, j'ai beaucoup d'autres choses à faire. Mais je ne peux pas traiter avec dédain une élection si importante.

Le MoDem a choisi de ne pas présenter une liste indépendante, car cela n'aurait pas servi les intérêts de la ville. Ce n'était pas le meilleur moyen de faire gagner nos idées. Nous devions trouver la bonne manière de servir nos citoyens pour les six prochaines années.
J'ai donc interrogé tout mon entourage et des citoyens rencontrés dans la rue sur leur perception du maire sortant. Ils sont satisfaits, Lyon est dynamique, agréable à vivre, bien gérée. Les reproches faits à Gérard Collomb portent sur la gouvernance : il laisse peu de place pour que d'autres acteurs politiques s'épanouissent. François Bayrou a fait plusieurs fois son éloge dans ses livres, il a dit lorsque je l'interrogeais à son sujet qu'une ville comme Lyon a besoin d'un maire qui sache diriger.

Un bon bilan ne me suffisait pas. Le Parti Socialiste est parfois fermé, François Bayrou en a fait les frais. Je me suis rapproché de Fouziya Bouzerda, une élue MoDem qui a rejoint l'équipe de Gérard Collomb car il s'est montré à l'écoute, intéressé par ce que le centre peut apporter à son équipe. D'ailleurs, plusieurs élus du MoDem font partie de la majorité sortante.

Je rejoins donc une équipe compétente, qui représente un rassemblement large. Dans le 7e arrondissement, notre tête de liste, Myriam Picot, est issue de la société civile. Son engagement citoyen, associatif et professionnel en font une candidate de grande valeur.

En ce qui concerne le projet, j'ai comparé les propositions des principales listes. Certains se prétendent du centre : leurs propositions ne sont pas crédibles pour la plupart, et elles ignorent souvent les réalités tant sur la vie quotidienne des Lyonnais que sur les compétences de l'agglomération. A droite, je constate un casting décevant (beaucoup moins humaniste que l'équipe de Gérard Collomb) et des propositions fortes que je ne partage pas du tout, comme creuser une nouvelle ligne de métro en plein centre. Finalement, le discours de la droite se limite souvent aux problèmes nationaux car ils manquent d'arguments locaux.
J'arrive à la conclusion que Gérard Collomb est le meilleur candidat pour Lyon. Il porte les valeurs du centre, son projet est humaniste, il permettra une prospérité mise au service de tous. Sa vision de la ville donne la priorité au bien être des habitants et au "vivre ensemble".


J'ai donc décidé de m'engager dans la campagne. Ce que j'attends en retour, c'est que ma ville soit bien conduite pendant les six prochaines années.

mercredi 5 février 2014

Retour sur le premier Atelier de l'Espoir

Hier, nous avons tenu la première réunion des Ateliers de l'Espoir. Nous étions 5 pour parler de l'éducation. A partir de nos témoignages personnels, nous avons tenté de comprendre la situation dans les Zones d'Education Prioritaires. 

Ce qui nous a frappé, c'est que notre constat n'a rien de nouveau. Pourtant il semble complètement ignoré des élus en place pendant les 20 dernières années. Quel que soit notre âge, sur une période de 10 ans, nous avons vécu des expériences similaires. Au coeur de nos parcours, on retrouve le manque de compréhension, d'écoute, d'accompagnement et de confiance envers les élèves.
J'ai été surpris par l'importance du collège dans le parcours scolaire, alors que je n'y pensais pas en arrivant à cet atelier. J'ai personnellement appris des choses, et nous avons fait émerger des idées originales. Elles ne sont encore qu'au stade de l'ébauche, mais notre rencontre du 25 février permettra de les approfondir et peut-être de les expérimenter localement.

Ce premier Atelier de l'Espoir a été pour moi un véritable encouragement. C'est entre citoyens, au plus près du terrain que nous pouvons reprendre l'initiative sur l'évolution de notre société. L'Elysée et Matignon n'ont pas réussi à donner de nouvelles perspectives aux jeunes des ZEP, alors nous essaierons de le faire depuis le cœur de Vénissieux. 
Ce n'était qu'un début, nous avons des années devant nous. La tâche que nous devons accomplir est immense, car nous partons de très bas avec l'objectif d'aller très haut. Mais nous avons la conviction pour moteur et l'espoir pour carburant, et nous ne manquons ni de l'un ni de l'autre.