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vendredi 16 juin 2017

Un candidat, c'est plus qu'une étiquette

En cette campagne de deuxième tour, j'entends candidats et journalistes expliquer qu'une majorité En Marche à l'assemblée donnerait les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron. C'est assez amusant quand les mêmes "analystes" nous ont expliqué qu'il ne fallait pas l'élire président car il n'aurait pas de majorité.
Ces gens veulent nous faire croire que les candidats En Marche, faute d'un long parcours dans un vieux parti, sont des béni oui oui incompétents. Certains vont jusqu'à expliquer qu'une chèvre avec l'étiquette En Marche pourrait gagner. Or les enquêtes journalistiques soulignent un réel effort de notre mouvement pour représenter la société et présenter des candidats de qualité.
J'ai participé dans mon quartier à la campagne de Thomas Rudigoz. Je sais que s'il est élu nous aurons un député attaché à Lyon et aux Lyonnais. Je suis heureux de voter pour lui en tant que personne et pas en tant que porte-étiquette.

Notre candidat est né à Lyon. Après un début de carrière dans le journalisme, il s'est impliqué dans la politique lyonnaise auprès d'Anne-Marie Comparini et de Raymond Barre, puis de Gérard Collomb. Dans son parcours il a montré un ancrage loyal au 5e arrondissement dont il est aujourd'hui le maire. J'ai été frappé par son humilité, son écoute et sa curiosité. Le maire et le candidat s'effacent vite derrière le citoyen lyonnais qui s'intéresse aux habitants et aux besoins de sa circonscription. Lorsqu'il se présente aux électeurs, c'est sans s'attendre à être reconnu et avec l'envie de les connaître. Cette attitude me convainc qu'il sera un député à l'écoute et surtout présent pour rendre compte de son action.
Dès notre première discussion à propos de cette campagne, Thomas Rudigoz m'a parlé des valeurs humanistes de notre circonscription. Qu'Emmanuel Marcon gagne ou perde les présidentielles, il voulait que nous soyons représentés par une personne qui porte notre identité d'ouverture, de mixité sociale et culturelle. Il m'a aussi parlé de défendre ses convictions face aux citoyens et face aux intérêts privés, de défendre les lois et les amendements qu'il portera parce qu'il sera persuadé de leur utilité. 

Je crois que nous ne sommes pas uniquement appelés à donner une majorité plus ou moins large à notre Président ce dimanche. Nous avons l'occasion de comparer des personnes avec un parcours, des convictions et des projets. A nous de choisir lequel sera notre voix pour orienter l'avenir de notre pays les 5 prochaines années. Je crois que Thomas Rudigoz est un bon choix, qu'on ait ou pas voté pour Emmanuel Macron au premier tour des présidentielles.